Ma bonne Louise. Je suis resté 4 jours en mer par un temps calme. Je n’ai point du tout souffert. Je suis arrivé à l’île d’Elbe qui est très jolie. Les logements y sont médiocres ; je vais en faire arranger en peu de semaines. Je n’ai pas de nouvelles de toi. C’est ma peine de tous les jours. Ma santé est fort bonne. Adieu, mon amie, tu es loin de moi, mais mon idée est avec ma Louise. Un tendre baiser à mon fils. Tout à toi.
Nap.
Portoferraio, le 4 mai [1814]
(« Marie-Louise et Napoléon, 1813-1814. Lettres inédites… », Librairie Stock, s.d. [1955], pp.252-253).