« 1415. — Au GÉNÉRAL COMTE BOURCIER, Inspecteur Général de la Cavalerie.
Paris, 15 avril 1815.
L’annonce que vous avez faite n’est point suffisante. Il faut en faire une autre que vous ferez publier dans la Normandie et autres départements voisins qui dira que tous les individus qui ont des chevaux à vendre peuvent les conduire à Versailles et qu’ils leur seront payés comptant, tant pour les chevaux de cuirassiers, tant pour les chevaux de dragons, tant pour les chevaux de cavalerie légère. Il faut aussi envoyer dans les départements des officiers connaisseurs et sûrs qui vous achèteraient des chevaux. C’est par l’ensemble de tous ces moyens que vous parviendrez à monter vos dépôts.
NAPOLEON »
(« Lettres inédites de Napoléon 1er. Collationnées sur les textes et publiées par Léonce de Brotonne », Honoré Champion, Libraire, 1898, p.569)