« 6746. — Paris, 8 mai 1815.
Davout à MM. les lieutenants généraux et maréchaux-de-camp commandant les divisions militaires et les départements, les préfets et sous-préfets, les inspecteurs aux revues, les commissaires ordonnateurs et ordinaires des guerres, les chefs de corps de toute arme.
« Messieurs, j’ai mis sous les yeux de l’Empereur l’ordonnance du 30 décembre 1814, qui accordait une prime de 50 francs à chaque enrôlé volontaire. Sa Majesté a pensé que ce moyen, utile peut-être pour le recomplètement des corps clans des temps ordinaires, ne peut s’allier avec les sentiments qui portent les Français à la défense de leurs droits et de leur indépendance; que l’élan qui se manifeste, repousse l’idée de joindre un encouragement pécuniaire aux nobles motifs qui le déterminent : en conséquence, Sa Majesté a décidé, le 2 de ce mois, que la prime cesserait d’être payée. »
(Arthur CHUQUET, « Ordres et Apostilles de Napoléon (1799-1815). Tome quatrième », Librairie Ancienne Honoré Champion, Editeur, 1912, p.576).