Rappelons que c’est un citoyen britannique qui écrit ces lignes : « Le caractère moral de l’Angleterre, par son opposition constante aux agressions de Napoléon, et par ses efforts qui étaient constamment tournés vers ce seul objet, était monté à un très-haut degré dans l’estime de toute l’Europe , et jusqu’à la paix de Paris il avait donné une supériorité présomptive à tous les individus de notre pays; il avait même rendu nos diplomates respectables. N’ayant pour manteau que sa vertu, l’Angleterre avait résisté à la tempête; mais lorsque le soleil du succès eut fait germer sa politique, les admirateurs de notre générosité et de notre amour pour la liberté virent que s’il existait une véritable république au monde, elle devait être en guerre avec l’Angleterre. »
(J. HOBHOUSE, « Histoire des Cent-Jours ou Dernier règne de l’empereur Napoléon. Lettres écrites de paris depuis le 8 avril 1815 jusqu’au 20 juillet de la même année. », Paris, chez Domère, Libraire, 1819, pp.197-198)