« 19 juin 1815. Napoléon est aux Quatre-Bras vers 1 heure. Il est vu par un officier, arrêté dans une clairière du Bossu, pleurant auprès d’un feu. Il passe par Gosselies et Lodelissart. Il est à Charleroi entre 5 heures et 7 heures. Il passe la Sambre et s’arrête quelque temps dans la prairie du débouché du pont, à droite, cherchant à rallier des fuyards. Il mange. Il demande une calèche. On lui fait observer que les routes sont trop encombrées et que la cavalerie légère prussienne peut survenir d’un moment à l’autre. Il remonte à cheval, marche sur Philippeville où il est à 9 heures. Là, il annonce le désastre à Joseph, en deux lettres. Il passe ensuite par Marienbourg, Rocroi, les Censes-Corbineau (halte), Maubert-Fontaine et Mézières (22 h30 à minuit). Il voyage dans la voiture du général Dupuy commandant la place de Philippeville. »
(Garros et Tulard, « Napoléon au jour le jour… », Tallandier, 1992, p.472)