« Le 12 novembre nous arrivons devant Smolensk, les Russes tentent de nous disputer le passage. Les quelques canons que nous avions pu conserver prennent les devants, et après deux heures d’une lutte énergiquement disputée, nous passons le pont, encombré de malheureux, blessés ou gelés.
(Capitaine Vincent BERTRAND, « Mémoires. Grande-Armée, 1805-1815….», A la Librairie des Deux Empires, 1998, pp.145-146). L’auteur était à cette époque sergent dans les rangs du 7ème régiment d’infanterie légère, lui-même faisant partie du 1er corps (Maréchal Davout).