« La maison était restée à Troyes pendant que S.M. était allée le 27 février [1814] faire son expédition contre un corps formé des débris de Saken [Sacken], de Blucker [Blücher] et de Langeron que S.M. poursuit toujours. Nous sommes en route pour la rejoindre. Avant de quitter Troyes, Sa Majesté sur la demande de M. de la Bouillerie, le rapport du major général de la Garde, les conclusions de M. le duc de Bassano [Maret], m’a nommé sous-inspecteur aux revues de sa Garde avec un traitement de 21,000 francs. M. le duc de Bassano, qui a voulu être le premier à m’annoncer cette faveur de S.M., m’a assuré que si je désirais terminer la campagne comme payeur, Sa M. [Majesté] ne le trouverait pas mauvais. C’est aussi mon projet. N’ayant pas la croix que jamais S.M. n’a voulu me donner parce qu’elle voyait en moi qu’un employé civil, je serai peut-être assez heureux pour la gagner cette campagne… »
(« Lettres inédites du baron Guillaume Peyrusse, écrites à son frère André pendant les campagnes de l’Empire. De 1809 à 1814… », Perrin et Cie, Libraires-Éditeurs, 1894, pp.190-191).Cette lettre est une des rares adressées par Guillaume Peyrusse à son père.