[« Pour encourager Marie-Louise à ressaisir son père, Napoléon le représente comme brimé par ses Alliés et montre du bon sentiment pour les Autrichiens. L’entrée à Troyes, le 24, est triomphale ». Commentaire de l’éditeur de l’édition Stock.]
Ma bonne amie. Il fait bien froid. Je suis un peu fatigué. J’ai poussé au sud de la Marne jusqu’à Bar-sur-Seine et vais continuer. Papa François [l’empereur d’Autriche, père de Marie-Louise] était à Troyes fort triste et fort ennuyé et voyait peu les Russes. Ils s’aiment peu entre [eux]. Les Français aiment mieux les Autrichiens que les autres. Ma santé est bonne. Je te donne un baiser. Adieu, mon amie.
Nap.
Troyes, le 24 février 1814, à 8 heures du soir.
(« Marie-Louise et Napoléon, 1813-1814. Lettres inédites… », Librairie Stock, s.d. [1955], pp.105-106).