Desaix naquit en 1768, dans le département du Puy-de-Dôme.
Il fut tué à Marengo [le 14 juin 1800]. On lui a fait prononcer une belle phrase au moment de sa mort [« La bataille est perdue, il est trois heures. Il reste encore le temps d’en gagner une autre »] mais des témoins oculaires assurent que, frappé du coup mortel, il ne prononça que ces mots : « Ne dites rien ». Cette recommandation de cacher sa mort aux soldats qui pouvaient en être découragés, nous paraît plus sublime, plus digne de Desaix, que les adieux à S. M. [Napoléon] qu’on a mis dans sa bouche. »
(« Le Spectateur militaire », tome 1er, 1826).