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« Nous sommes ici dans une tranquillité, qui tient de l’apathie… »

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C’est ainsi que Cambacérès décrit la situation à Paris, dans cette seconde lettre à l’Empereur (datée du 26 août 1813). Il poursuit :

« …le public attend avec confiance les événements qui se préparent, et se repait, en attendant, de quelques faux bruits, inventés par l’oisiveté plutôt que par la malice. Bien des gens par exemple, croyaient que ce Jomini était aide-de-camp de Votre Majesté, et qu’en passant à l’ennemi, il avait emporté avec lui tous les secrets de l’Etat [Napoléon à Sainte-Hélène, lavera Jomini de cette accusation. Voir le « Mémorial », édition M. Dunan, tome II, p.279]

Les Normands sont dans l’enthousiasme et ont reçu S.M. l’Impératrice avec les démonstrations de la joie la plus sincère. Les journaux en ont parlé. Sa Majesté a daigné m’écrire qu’elle était arrivée à Cherbourg le 25 [août 1813], à neuf du soir, fatiguée de la route et de poussière, mais étant en bonne santé. »

(« Cambacérès. Lettres inédites à Napoléon. Tome II, Avril 1808-Avril 1814. Présentation et Notes par Jean Tulard », Éditions Klincksieck, 1973. Extrait de la lettre n°1248, p.1033).

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Ce qui est « amusant » c’est le fait que Marie-Louise, pourtant nommée régente avant le départ de Napoléon pour la campagne d’Allemagne, part faire un voyage d’agrément en Normandie; un besoin soudain de prendre un bol d’air (ou de lait de nos bonnes vaches normandes ?). C’est un peu léger comme attitude… Heureusement que Cambacérès et quelques autres sont aux commandes de l’Etat.

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