Paroles de Napoléon à propos du général Desaix, tué le 14 juin 1800, lors de la bataille de Marengo.
« Le général Desaix a été frappé d’une balle en chargeant à la tête de sa division. « Allez dire au Premier Consul que je meurs avec le regret de n’avoir pas assez fit pour vivre dans la postérité ». telles ont été ses dernières paroles.
« Desaix…aimait la gloire pour elle, la France par-dessus tout. Il était d’un caractère simple, actif, insinuant ; il avait des connaissances étendues ; personne n’avait mieux étudié que lui le théâtre de la guerre dans le haut Rhin, la Souabe et la Bavière »
« Desaix était l’officier le plus distingué de l’armée d’Égypte. Actif, éclairé; aimant la gloire pour elle-même. Il était d’une petite taille, d’un extérieur peu prévenant, mais capable à la fois de combiner une opération et de la conduire comme une avant-garde. La nature lui avait assigné un rôle distingué, soit dans la guerre, soit dans l’état-civil. Il eût su gouverner une province aussi bien que la conquérir ou la défendre. »
« Desaix était plus capable de commander de grandes armées ; mieux qu’aucun autre, il comprenait la grande guerre comme je l’entends; Kléber était le deuxième dans mon opinion ; Lannes peut-être, le troisième. »
(Lieutenant-colonel Ernest Picard, « Préceptes et Jugements de Napoléon », Berger-Levrault, Éditeurs, 1913, pp.382-383).