« Jomini, chef d’état-major du prince de La Moskowa [Maréchal Ney], a déserté. C’est lui qui a publié quelques volumes sur les campagnes et que depuis longtemps les Russes pourchassaient. Il a cédé à la corruption. C’est un militaire de peu de valeur; c’est cependant un écrivain qui a saisi quelques idées saines sur la guerre » (Napoléon, lettre à Cambacérès, Bautzen, 16 août 1813).
« Dans Jomini, il y a d’assez bonnes choses » (Napoléon au général Gourgaud, à Sainte-Hélène, 14 mai 1817).
« J’aurais dû faire expliquer ses guerres [de Frédéric] à l’École polytechnique et aux écoles militaires. Jomini aurait été excellent pour cela » (Au général Gourgaud, à Sainte-Hélène, 15 avril 1817).