Voici un fait peu connu. Je n’en avais jamais entendu parlé. Et puis il y a cet extrait tiré d’une lettre de l’archichancelier Cambacérès à Napoléon. Nous ne sommes pas en Espagne, ni dans les Pyrénées…
C.B.
[Paris] 26 août 1813
» Dans la nuit du 17 au 18 [août 1813], les Anglais ont opéré un débarquement simultané d’environ 800 hommes, sur cinq points différent de la côte entre La Ciotat et Marseille. Malgré le feu des batteries, ils ont incendié une maison du village de Cassis, se sont emparés de deux avisos et d’une vingtaine de bâtiments marchands. On a su cet événement par la gendarmerie et par le préfet des Bouches du Rhône qui se plaint de la négligence et de l’insouciance avec lesquelles s’exercent la surveillance et la défense des côtes de son département. [Thibaudeau, préfet des Bouches-du-Rhône, n’y fait pas allusion dans ses « Mémoires »]. «
(« Cambacérès. Lettres inédites à Napoléon. Tome II, Avril 1808-Avril 1814. Présentation et Notes par Jean Tulard », Éditions Klincksieck, 1973. Extrait de la lettre n°1247, p.1032).