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A propos de la bataille de Dresde…

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Dresde 1813[27 août 1813] « La pluie empêchait l’infanterie de faire usage de ses armes et, durant toute cette journée, on n’entendit que le bruit du canon, et on n’employa d’autres armes que le sabre et la baïonnette. »

(Général Griois, « Mémoires, 1812-1813… »)

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« Le 27 [août 1813] à six heures du matin, par un temps affreux, S.M. a attaqué l’armée ennemie  forte de cent dix mille [hommes] ; leur centre occupait une position réputée imprenable : ils ont longtemps tenu, mais les manœuvres de S.M. les ont découvertes ; les positions ont été enlevées à la baïonnette, à trois heures on en était maître, et le résultat connu était alors dix mille prisonniers, huit drapeaux, douze pièces de canon, deux généraux ; toutes les routes par où l’ennemi pouvait espérer la retraite étaient occupées par quatre-vingt escadrons commandés par le roi de Naples, et on devait s’attendre à des résultats plus  brillants encore.- La jeune Garde a fait merveille, plusieurs des généraux qui la commandaient ont été blessés, Tindal, Dumoustier  [ce général sera blessé d’un coup de biscayen à la jambe gauche, lors de cette bataille] et autres. Nos régiments de cavalerie se sont bien montrés. Le 23ème dragons a chargé sur des batteries [et] les a enlevé et les a conduites au palais ce matin. A neuf heures du soir les routes de Pirna, de Peterswald et de Freiberg étaient occupées par notre cavalerie. Ce matin on a annoncé que le roi de Naples avait dans la soirée et la nuit ramassé plus de onze mille prisonniers et seize pièces de canon. Il arrive à tous les instants des déserteurs et des prisonniers. L’Empereur a annoncé ce matin que les Autrichiens avaient perdu en blessés et prisonniers au moins près de quarante mille hommes et que le reste aurait la plus grande peine de se relever. »

(« Lettres inédites de Guillaume Peyrusse à son frère André », lettre datée de Dresde, 28 août 1813, pp.159-160)

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