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Le général Pouchelon à Vitebsk…

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9100150901.jpgEtienne-François-Raymond Pouchelon, fils d’Etienne Pouchelon et de Madeleine Fayolle, était né à Romans, dans la Drôme, le 25 octobre 1770. Il entre au service dans le 2ème bataillon des volontaires de la Drôme en qualité de sergent-major au mois d’octobre 1791 et il est quartier-maître trésorier au mois de juin 1793.  Passé par incorporation dans la 118ème demi-brigade comme premier lieutenant de la compagnie de canonniers en l’an II et quartier-maître dans le même corps (devenu la 32ème demi-brigade de ligne), en l’an III, fait capitaine en l’an VI sur le champ de bataille, promu chef de bataillon le 29 mars 1801 et nommé le même jour aide de camp du général Rampon, major au 33ème  régiment de ligne le 22 décembre 1803 et colonel du même corps le 7 janvier 1807.  Il obtint le grade de général de brigade durant la campagne de Russie, le 8 octobre 1812. Il fut retraité en 1816 et mourut à Valence le 4 septembre 1831. Sa vaillance l’avait fait appelé « Pouchelon-Sans-Peur » et lui avait valu le titre de baron de l’Empire (26 octobre 1808). A la bataille de La Moskowa, il reçut deux coups de feu, l’un à la cuisse, l’autre à la main. Mais Pouchelon avait fait la première campagne de Pologne, et, comme plusieurs colonels de l’armée, il augura mal en 1812 des commencements de l’expédition. N’avait-il pas, comme on disait alors, des connaissances locales ?  Le 24 février 1808, il avait épousé une dame de Bromberg, la comtesse Béatrix-Sophie de Klingsporn, née Koplin, qui, selon le témoignage du général Friant, ajoutait à l’éducation et à de belles qualités une fortune assez considérable. 

De bonne heure, Pouchelon prévit donc que l’expédition tournerait mal et à Vitebsk, lorsque l’armée n’était pas encore à moitié chemin de Moscou, il disait au général hollandais Van Dedem de Gelder : « Je renvoie tous mes effets, l’armée est perdue. »  

Arthur CHUQUET.

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