Une exposition à découvrir à partir du mois de juin. La première, à ma connaissance, organisée sur le général Duroc.
Le général DUROC à l’honneur !

Une exposition à découvrir à partir du mois de juin. La première, à ma connaissance, organisée sur le général Duroc.
Au bivouac en avant de Moscou, à 18 lieues [72 kilomètres], le 14 octobre 1812. Mon adorable et tendre amie, voilà huit jours que nous sommes dans la même position sans avancer. Nous augurons donc que l’on traite d’un armistice de six mois. Plût à Dieu que cela soit et que nous soyons cantonnés, car la saison est déjà …
Selon l’historien Jean Thiry, en 1815, Sainte-Hélène comprenait 3395 blancs (y compris avec la garnison), 1128 esclaves noirs, 489 Chinois et 116 Hindous et Malais. D’après l’historien A. Chaplin, en 1820, la population de l’île était de 7980 habitants avec la garnison militaire; l’année suivante, elle s’élevait à 5800 habitants. En effet, après la mort de Napoléon, une grande partie …
Le chirurgien wurtembergeois Henri de Roos, fait prisonnier à la Bérézina et attaché aux hôpitaux russes, était encore à Borisov en 1813 et dans ses Souvenirs, il raconte ce qu’était devenu Studienka et décrit la contrée quelques mois plus tard. Arthur CHUQUET. Un dimanche de printemps j’exécutai le plan que j’avais fait depuis longtemps d’aller à Studienka, à l’endroit où …
« Échappé aux désastres de la retraite et complètement remis de ses fatigues, il allait être nommé major (lieutenant-colonel) lorsqu’il fut fait prisonnier le 28 septembre 1813. Après avoir passé en Hongrie près des frontières de la Serbie le temps de sa captivité il rentra en France en avril 1814 et fut replacé comme chef d’escadrons au 7e régiment de …
Le général d’Aigremont, général de brigade depuis le 10 avril 1813, commanda le département de la Somme du 18 décembre 1813 au 3 avril 1815. Napoléon le renvoya. « Vous devez, écrivait l’Empereur à Davout, faire remplacer le général d’Aigremont qui est à Amiens et qui doit y avoir été mis par le Roi. Vous enverrez à sa place un bon …
« On ne lira pas sans intérêt, malgré quelques inexactitudes le récit du lieutenant de hussards prussiens Kalkreuth ; après avoir appartenu durant un jour à l’Escadron sacré avec les lieutenants Bonin et Probst , il rejoint ses camarades de régiment dans l’après-midi du 26 novembre 1812 sur la route de Borisov. Il faut passer la Bérézina. Mais il y a trop de …
Nommé par Junot, le 22 décembre 1807, inspecteur général des troupes portugaises stationnées dans les provinces de Tras los Montes, de Beira et d’Estramadure, puis, le 15 février 1808, inspecteur général de l’armée portugaise dans tout le royaume, commandant en chef la Légion portugaise, employé en 1810 à l’armée du Portugal, le marquis d’Alorna avait instamment demandé à faire la guerre …
« Le commandant Mallet, chef de bataillon de la garde, avait peu d’instruction, mais c’était une belle nature de soldat, de bon soldat franc, loyal, dévoué, pouvant honorablement remplir sa tâche et la remplissant à la complète satisfaction de l’Empereur, ainsi qu’à celle des braves qui étaient immédiatement sous ses ordres. Le capitaine Laborde, adjudant-major, avait reçu une bonne éducation, en …
Christ est un vieux capitaine alsacien, retiré du service. La lettre qu’il envoie au général Bertrand, en un style naïf, et avec une foule de fautes d’orthographe dont nous l’avons charitablement débarrassée, dépeint bien l’enthousiasme et la joie que ressentirent la plupart des militaires lorsqu’ils apprirent le retour de Napoléon de son île d’Elbe en mars 1815. Arthur CHUQUET. A son …
Adressée à Clarke, duc de Feltre, qui, après la chute de l’Empereur, s’empressera d’oublier ce dernier, j’ai trouvé son texte dans un vieux catalogue d’autographes datant de 1960. La voici. Monsieur le duc de Feltre, je vous envoie 4 drapeaux, deux prussiens, un autrichien, et un russe. Deux doivent être arrivés avec les prisonniers, ce qui fait six. Il y …
André Pons de l’Hérault, directeur des mines de l’île d’Elbe, évoque quelques personnages faisant partie de l’entourage de l’Empereur : « Le général Drouot, aide de camp de l’Empereur, avait été nommé gouverneur de l’île et chargé des affaires militaires, ce qui équivalait au ministère de la guerre. Lisez Plutarque, voyez le plus beau caractère de ses grands hommes: c’est le caractère …
Le colonel Nicolas, du 11ème chasseurs à cheval- il devint en 1823 maréchal de camp -s’avisa de demander, à la fin de 1813, un congé au duc de Feltre [le général Clarke, Ministre de la guerre]. Il avouait naïvement qu’il voulait se rendre à Verdun, au dépôt, pour réorganiser l’administration de son régiment, mais qu’il profiterait du voyage pour aller, …
La carrière du général Clarke, nommé ministre de la Guerre en août 1807, illustre particulièrement bien la montée en puissance des grands commis au moment où le grand Empire connaît son apogée. Le ministère de Clarke vit cependant au rythme des crises qui résultent des campagnes de plus en plus difficiles que doit mener l’empereur. Celui-ci conserve à tout instant …
Ce portrait figure en tête des Mémoires inédits de Roustam qu’a publiés la « Revue Rétrospective » (de janvier à juin 1888) ; c’est un peu grâce à ces Mémoires que nous avons connu la carrière accidentée du fameux mameluck ; par malheur, l’auteur s’éternise en une infinité de détails inutiles, mas, à vrai dire, ces souvenirs n’étaient point destinés à la publication, leur …
« Mais revenons à notre journée du 18 juin. Croyant quitter pour toujours le colonel Marion, je rejoignis mon général à Wavres, où le combat, commenté depuis quatre heures, continua, avec une violence égale départ et d’autre, jusque fort avant dans la nuit. Le 19 juin, à une heure du matin, Napoléon expédia plusieurs officiers à Grouchy, pour lui annoncer la …
Une seule adresse, celle-ci: contact.lestafette@gmail.com
Le docteur Foureau de Beauregard (1774-1848), élève du célèbre Corvisart, avait été médecin par quartier de l’Infirmerie impériale. Il avait fait comme tel la campagne de France. « Le docteur Foureau de Beauregard, dont la science médicale n’avait pas révélé le mérite, était à Paris, médecin des écuries impériales, et, à l’île d’Elbe, médecin en chef de l’Empereur. Il était ce …
Celui qui deviendra un écrivain célèbre et qui a servi dans l’administration impériale, n’a pas accepté la défaite de Waterloo (plus loin, dans le même tome de son « Journal », à la page 282, il lit l’histoire des Stuarts par Hume et ajoute : « pour me consoler de la bataille de Mont-Saint-Jean »). Dans le tome cinquième de son « Journal » il porte le …
Voici quelques recensions que j’avais réalisées lors de la publication des ouvrages concernées. Elles peuvent toujours être utiles au lecteur napoléonien de 2023. C.B. ————————- Voyage en Ile-de-France occupée. Voici un thème qui n’avait pas fait l’objet d’une étude depuis près de quatre-vingt ans. Que fut le climat en France après les deux invasions de 1814 et de 1815 ? Qu’en est-il …
Général de brigade depuis novembre 1813, Pierre Cambronne avait suivit Napoléon dans son exil elbois et avait été nommé commandant de Portoferraio. La police de Louis XVIII, si irritable à tout ce qui avait un rapport avec l’île d’Elbe, informait le comte Beugnot, nommé lors de la Première Restauration, directeur de la Police. Rappelons au passage qu’il avait servi Napoléon… …
Le récit du commandant Bernard (ou Bernardin) Poli (1767-1851) fut publié la première fois dans la revue « Études Corses » en 1954-1955, sous les auspices de Simon Vinciguerra. Le manuscrit original de ces souvenirs se trouve aux Archives départementales de la Corse-du-Sud (cote : FR AD 20A, 1 J2/1) Voici quelques mots à propos du commandant Bernard Poli, né le 15 avril …
Image d’illustration. Pierre-François Guingret, (1784-1845), s’enrôle au début de l’année 1803, à l’âge de dix-huit ans, dans le 6ème régiment d’artillerie des côtes de l’Océan. L’année suivante, il entre comme élève à l’École polytechnique, d’où il sort en 1806, avant d’être envoyé à la Grande Armée. Sous-lieutenant le 10 octobre de la même année, au 69ème de ligne, Guingret participe …
Les récits sur l’Épopée et laissés par des témoins anglais et traduits en français sont assez peu nombreux. Ainsi les mémoires de William Lawrence, ceux d’Alexandre Cavalie-Mercer, ou bien encore le récit de Basil Jackson viennent compléter maigrement cette catégorie. Il faut toutefois leur ajouter le « Journal » de George Woodberry dont nous reproduisons plusieurs passages significatifs. Il est à noter …
Le général Antoine de Jomini (1779-1869), d’origine suisse, nommé chef d’état-major de Ney après la paix de Tilsitt, il participe à la campagne d’Espagne. Il connaîtra sur place une grave mésentente avec l’entourage du maréchal. Offensé, Jomini demande son congé et quitte l’armée. Rentré en Suisse il démissionne et offre ses services à l’empereur de Russie. Rappelé par Napoléon, il …
Jusqu’aux guerres de l’Empire, les combats, du moins tant que n’y intervenait pas le corps-à-corps, ont souvent fait plus de vacarme que de victimes. En 1786, le siège de Yorktown qui débouche sur la capitulation anglaise, mettant ainsi fin à la guerre d’indépendance américaine, coûta à la France 86 tués et il y en aurait eu une vingtaine de moins …
« La Duchesse de Montebello a l’heur de prévenir Monsieur de Beyle qu’il sera présenté à S.M. l’Impératrice dimanche prochain 16 décembre au Palais des Tuileries après la Messe, s’il a été présenté avant à S.M. l’Empereur. La Duchesse de Montebello prie Monsieur de Beyle de recevoir l’assurance de ses sentiments distingués. La Maréchale duchesse DE MONTEBELLO. Paris, ce 15 …
Le général de brigade Etienne-Jacques Travers demandant à Napoléon le 30 mars 1815 de l’activité dans la cavalerie, exposait ainsi ce qu’il avait fait en 1814. Arthur CHUQUET. Général de brigade depuis 1807, j’ai organisé et commandé la brigade des lanciers du grand-duché de Berg en 1813. En janvier 1814, j’ai commandé par ordre de M. le général en chef …
François Marq naquit à Eclaron, département de la Haute-Marne, le 13 novembre 1792. Le texte qui suit est extrait de ses mémoires écrits en 1817, soit très peu de temps après les événements auxquels ils sont attachés. Son témoignage ne sortit de l’ombre qu’en 1901, d’abord dans la «Revue Napoléonienne», puis la même année sous la forme d’un volume de …
Maréchal MARMONT [Pièce n°6395]. Lettre de Berthier à Marmont. Paris, 17 janvier 1814. Monsieur le duc de Raguse, l’Empereur espère que vous n’aurez pas quitté Metz car c’est très mal à propos que le duc de Bellune [maréchal Victor] a quitté Nancy pour se porter à Toul. Rien n’est aussi ridicule que la manière dont ce maréchal évacue le pays. …
Kellermann fils, comte, puis duc de Valmy, a, comme on sait, gagné au Premier Consul la bataille de Marengo [14 juin 1800] par une des plus audacieuses et des plus brillantes charges de cavalerie que cite l’histoire de la guerre. Mais, bien que promu général de division le 5 juillet 1800, il ne se trouva pas suffisamment récompensé ; il se …
Si en 1802, Bonaparte, Premier Consul a bien rétabli l’esclavage dans les colonies françaises, en 1815, plus précisément le 29 mars de cette même année, l’Empereur Napoléon supprime, par décret impérial, la Traite des Noirs. Ce qui aurait eu pour conséquence de ne plus alimenter le marché de l’esclavage. Mais, peu de mois plus tard, avec la défaite de Waterloo, …
Le document qui suit, fut publié en août 1950 dans la « Revue de Paris ». Henry d’Estre, le publicateur d’alors, apporte quelques détails biographiques sur son auteur : Rudolf-Samuel-Karl de Luternan. « Né en 1769, la même année que Napoléon, il avait été avant 1789 officier au régiment d’Ernest, corps d’infanterie au service du Roi de France, qui l’utilisa notamment en corse. …
Adrien-Charles-Marie de Mesgrigny, comte de Briel, baron d’Empire, chevalier de Malte et officier de la Légion d’honneur, naquit à Troyes, le 4 juin 1778, s’engagea à 16 ans, devint assez rapidement officier, aide de camp d’Augereau, écuyer de l’Empereur. Au baron de Mesgrigny fut confiée la mission d’annoncer à l’empereur d’Autriche, la grossesse de l’impératrice Marie-Louise. C’est en qualité d’écuyer …
Jomini s’adresse au comte de Las Cases, lequel dans son « Mémorial de Sainte-Hélène », ne l’épargne point. Il s’agit de six pages autographes datées de « Paris, 14 juillet 1823″. —————————- « Monsieur le Comte Las Caze [Las Cases]. J’ai reçu le billet que vous m’avez fait l’honneur de m’adresser. Je vous prie de croire que je ne demande pas autre chose que d’être …
Après la bataille de Hanau et celle de Montmirail, nous retrouvons Dautancourt présent à Montereau, à Berry-au-Bac et à Craonne. Montereau, 18 février 1814. Le général Lion, commandant les quatre escadrons de service près de l’Empereur, ayant été légèrement blessé le 14 février, à Vauchamp, le général Dautancourt fut appelé au commandement de ces escadrons le 15 au matin, à …
Henri Beyle en uniforme de Consul de France (en Italie) dans les années 1830. Au duc de Feltre, Ministre de la Guerre. Grenoble, le 19 mai 1816. Monseigneur, Monsieur Henri Beyle, adjoint aux commissaires des guerres, demande de toucher à Grenoble, sa patrie et son domicile, la demi-solde de son grade d’adjoint aux commissaires des guerres. M. H. Beyle, nommé …
Je vous présente, ainsi qu’à ceux qui vous sont chers, tous mes vœux les meilleurs pour cette nouvelle année. Je profite de ce message afin de vous remercier de votre fidélité à mon « Estafette », créée en 2009. Bien cordialement. C.B. contact.lestafette@gmail.com …
« Ce fut le colonel Michaud qui vint annoncer à Alexandre que Koutouzov avait abandonné Moscou et que la ville était en flammes [Alexandre Michaud, savoyard de naissance, officier dans les troupes sardes, passé en 1805 au service de la Russie comme capitaine du génie, colonel en 1812, aide-de-camp d'Alexandre,gnéral lieutenant en 1826, mort à Palerme en 1841. (Note d’Arthur Chuquet)]. Il …
« Les approvisionnements des palais et des maisons particulières surpassaient toute attente. S’il y avait eu de l’ordre on aurait pu distribuer des vivres à toute l’armée pour trois mois ; mais déjà il n’y avait plus de discipline. Les employés des vivres ne pensaient qu’à eux. On a refusé à des généraux blessés du vin de bordeaux sous prétexte qu’il n’y …
Jean-Baptiste Doreille était né à Tarascon le 2 juin 1773. Grenadier en 1789 au régiment de Barrois Infanterie, il entre dans les volontaires et il est élu, en septembre 1793, capitaine au 1er bataillon des grenadiers des Bouches-du-Rhône. Il se signale par sa bravoure à l’Armée des Alpes, à celle de Toulon, à celle des Pyrénées-Orientales et dans chaque armée il …
Une nouvelle lettre de cet officier supérieur, extraite de l’ouvrage d’Arthur Chuquet et intitulé « L’année 1814 ». L’attachement que mon père et moi avons constamment montré à l’alliance française, nous est imputé en rime auprès de la maison d’Orange, et loin de retrouver dans ma patrie l’accueil d’anciens et longs services me donnaient droit, je n’y serai point employé. Je désire ainsi …
L’armée, en se battant depuis trois jours et en repoussant l’ennemi, est arrêtée devant Vitebsk. Tous les corps seront réunis cette nuit, et demain il y aura une bataille, à moins que l’ennemi ne quitte, comme on le fait craindre, la position qu’il a prise devant nous pour couvrir Vitebsk. Hier et aujourd’hui, dans les différents combats qui ont eu …
Le 25 décembre 1813, Napoléon ordonnait à Gérard de partir aussitôt pour l’Alsace. Gérard devait d’abord aller à Belfort et ensuite longer la frontière jusqu’à Wissembourg. Le temps lui manqua. Il alla voir quelques petites places, et le 29, Napoléon le rappelait pour lui confier une division de réserve qui se formait à Meaux. Le lettre suivante que Gérard écrit …
Originaire de Châteauroux, où il est né en 1773, le général Bertrand participa aux principales campagnes militaires de l’Empire. De L’Egypte à l’Autriche, Bertrand, excellent officier du génie, se fit remarquer par sa rigueur. En 1811, il est nommé par l’Empereur au poste de gouverneur général des Provinces Illyriennes. Deux ans après, il remplace l’infortuné général Duroc, tué d’un boulet …
Instructions de Napoléon au duc de Feltre, ministre de la Guerre. [Pièce n°6314]. Paris, 21 décembre 1813. J’ai nommé le général Grouchy commandant de la cavalerie de la Grande Armée. Donnez-lui ordre de partir au plus tard dans la nuit pour se rendre à Strasbourg, où il passera la revue du 5ème corps de cavalerie et le tiendra prêt à …
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